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Les Farceurs dans La caravane aboie, le chien passe. Paris découvre cinq jeunes grands comiques



THEATRE 140

Service de Presse

Saison 77/78

Avant-Première

Au Théâtre 140

Du 14 au 18 novembre à 20 H30

HUMOUR FRANCAIS

COMMEDIA DELL ARTE ET COMEDIE MUSICALE

Le Théâtre des Amandiers de Nanterre

LES FARCEURS

dans

LA CARAVANE ABOIE, LE CHIEN PASSE

Paris découvre cinq jeunes grands comiques

Mise en oeuvre: Pierre Debauche. Le scénario et les lazzi sont de tous et de chacun ainsi que les chansons. Commedia dell arte actuelle, pastiche des variétés, comédie musicale, appuyés par 4 musiciens, 5 comédiens hilarants à peine sortis du Conservatoire de Paris, que le cinéma français se dispute déjà.

Ils sont cinq, ces Farceurs. Cinq sur la scène de Nanterre, comme les cinq doigts de la main. Trois d'entre eux (Dominique Baizer, Jean-Claude Leguay, et Daniel Martin) sont encore les élèves de Pierre Debauche au Conservatoire d'Art Dramatique. Un autre, Jean-Yves Chatelet, celui qui a écrit la musique du spectacle, celui qui mène déjà sa vie d'artiste, ici mène un peu son monde. Bruno Gruel, le dernier larron vient d'ailleurs.

Il faut aller les voir: ils réussissent cette "étrange entreprise" de faire rire. Et les honnêtes gens ont besoin de farceurs. On n'a pas souvent l'occasion de rencontrer de tels paillasses.

Pierre Debauche précise: "Il faut éviter le mot "collectif". C'est autre chose, c'est plus. J'ai arbitré entre 5 hyperpersonnels: je leur ai donné une règle du jeu, mais ils ont inventé eux-mêmes leurs gags. Ils en ont inventé des quantités, puis ont sélectionné plus d'une centaine de ces lazzis, ceux qui avaient l'accord des cinq (les autres ont été éliminés).

Tout est parti du travail d'improvisation poursuivi dans ma classe au Conservatoire. Je n'ai pas mis en scène mais guidé un atelier. Il s'agissait de "transformer en décision des événements de répétition..." J'aime cette phrase de Jean-Maric Serreau. Nous pensions au départ à une histoire de la farce, retrouvant le théâtre d'avant Molière, les farceurs du Pont-Neuf. Nous avons fait des recherches à la Bibliothèque Nationale, à l'Arsenal".

Ainsi s'est composé un spectacle, fait du mélange des temps, un mélange des langages. Cinq acteurs essaient... ils essaient l'enfance, de la prise de pouvoir, de la guerre, ils essaient de se parler, de se connaître, sans y parvenir. Ils jouent des dialogues de sourds. Chaque série de gags s'achève par un contre-gag (manière Marx Brothers). En contrepoint des huit "séquences" qui constituent ce spectacle, viennent une dizaine de chansons -deux d'entre elles, charmantes, datent du XVIIIè Siècle. Tout cela, est rythmé, rapide. Les personnages, leur évolution est comme scandée - passent à travers d'étranges expériences ; celles de la vie quotidienne. Défiant tour à tour le pirate, le professeur, le fils d'un parent élève, la femme enceinte, l'Indien, l'ancien combattant, le déserteur, le condamné à mort, etc.

Un nombre incroyable d'accessoires comiques arrive par magie, objets dérisoires sur la scène. Et eux y croient comme des enfants qui disent; "je serai un docteur, et toi tu serais mort". Ils jouent, ils parlent au géant et se penchent sur une petite fille grosse comme une coccinelle, une petite fille qu'eux seuls peuvent voir, puisqu'ils l'inventent.

Au Théâtre 140 du 14 au 18 novembre à 20 H30

LA CARAVANE ABOIE, LE CHIEN PASSE, par les Farceurs de Nanterre.

Auteur

Publication [persbrochure]

Performance(s) La caravane aboie, le chien passe

Date(s) du 1977-11-14 au 1977-11-18

Artiste(s) Les Farceurs

Compagnie / Organisation