Archives du Théâtre 140

THEATRE 140

SAISON 87/88

SERVICE DE PRESSE

AVANT-PREMIERE

Prière d'insérer s.v.p.

Au Théâtre 140

le mer 2 mars à 20h30

Must 25ème anniversaire

Les grandes chorégraphes allemandes

SUSANNE LINKE

"AFFECTOS HUMANOS", "DOLOR", "ORIENT-OKZIDENT", "BAIGNOIRE"

Après Pina Bausch, Susanne au 140.

"Bouleversante", c'est l'adjectif qui revient sous la plume de tous les spécialistes de la danse aujourd'hui pour qualifier le langage en spirales et étirements de Susanne Linke. Puis tout à coup recroquevillée comme une question posée par le corps collectif des femmes. Imaginez une femme belle, au bout de ses muscles et de ses nerfs, tendue comme un arc, décidée à nous décrire avec une précision ascétique le désordre, l'érotisme, la solitude, la grâce et l'élégance en sursis, l'angoisse du matin, l'insouciance retrouvée, le manque, la torpeur et les sommeils du corps dont nous ont parlé d'une autre manière les Japonais. Elle est allemande, très différente de Pina, elle ne refuse pas l'Eden que lui propose son miroir mais ici, la victoire de Samothrace est tailladée de coups de lame de rasoir. On a les yeux sur les veines de ses poignets, toujours à se demander ce que cette femme qui n'est plus une enfant vient de faire dans la salle de bain. Ou dans sa loge avant d'entrer en scène. La perfection chorégraphique inexorable habille de voiles légers le désarroi des sentiments et la volonté d'en faire état.

Au Théâtre de la Ville à Paris, où nous l'avons vue, tous les soirs devant deux mille personnes, seule en scène comme Isadora Duncan, Edith Piaf, la belle Allemande Susanne Linke préfigurait à la fois le sculpteur et sa sculpture dans la fluidité du mouvement.

L'Express écrit à son sujet : "Allemande jusqu'au bout des ongles, Susanne Linke affronte à rebrousse-poil vingt ans d'abstraction américaine. Ses armes : théâtralité, symbolisme, réalisme. Son obsession : la femme, asservie mais fascinante et victorieuse en fin de compte."

Le Figaro : "Drôles ou pathétiques, toujours insolites, les solos de Susanne Linke provoquent chez le spectateur une curieuse impression de malaise et de ravissement. Au-delà de l'apparence formelle se dégage un sentiment trouble, inquiétant parce qu'imprécis et peut-être purement subjectif... En trois temps, quatre solos, sans temps morts, Susanne Linke exprime l'angoisse de toute une génération. La lutte épuisante de la femme en contradiction avec elle-même, la souffrance de l'être qui cherche à assumer et à donner un sens à sa vie."

Le Monde : "Jamais Linke n'est aussi belle que lorsqu'elle dialogue avec le sol et tente d'échapper à son attirance."

Avec l'aide du Commissariat Général aux Relations Internationales et le Goethe-Institut Brüssel.

Au Théâtre 140: le mer 2 mars à 20h30

SUSANNE LINKE

LOCATION : 733.97.08 de 12h à l8h tous les jours sauf le dimanche

Au Théâtre 140 : le mer 2 mars à 20h30 SUSANNE LINKE